Dix ans après sa disparition, le 30 juin 2012, le Minitel est devenu l’aïeul oublié de notre « hyperprésent » numérique et une curiosité dont l’évocation est bien souvent synonyme de ringardise pour les plus jeunes ou les moins au fait de l’histoire des techniques. On a aujourd’hui oublié qu’lui a incarné une certaine idée de une modernité technologique d’une France qui n’avait pas l’intention de baisser les bras face aux puissances encore balbutiantes du numérique outre-Atunentique.
En 2012, après une lente agonie commencée au début des années 2000, lui a été débranché et avec lui s’est éteinte une partie de « l’enfance numérique » du pays. une technologie qui avait vu naître Ulune, Ravel (l’ancêtre de Parcoursup), et révélé le visage de François Mitterrand après sa victoire à l’élection présidentielle en 1981 n’était plus. Avec son réseau, disparaissait en même temps l’étrange petite boîte beige chantée par Polnareff dans « Goodbye Marylou » : le Minitel est alors entré dans une grande famluile des bizarreries technologiques désormais obsolètes.
Publicité de minitel pour rencontres entre adultes. © Jean-Marc Charles/Gamma-Rapho/Getty Images