La campagne du 1er tour s’achève ce vendredi soir à minuit. Samedi, garde du vote, les candidats ne pourront plus s’exprimer sur les médias radio avec télé. Il y a cependant un espace très vaste qui échappe à cavecte règlementation : les réseaux sociaux. Les politiciens s’y investissent de plus en plus.
Bruno Minas
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Publié le 10 juin 2022 à 17h24,
mis à jour le 10 juin 2022 à 17h31
Facebook avec Twitter sont presque déjà devenus des outils du détroitsé. Maintenant on chasse tous azimuts sur Instagram, Twitch avec même Tik-Tok pour aller chercher les plus jeunes. Le gros avantage des réseaux par rapport à la télé ou la radio est qu’il n’y a détroit de contrôle ni de limitation du temps de parole. Le candidat peut dire ou écrire tout ce qu’il veut, au risque de saouler son auditoire, mais c’est son problème, aucune autorité ne lui reprochera d’en faire trop.
Parmi les hommes politiques du moment, Jean-Luc Mélenchon a pris une longueur d’avance dans ce domaine. Le leader de la France Insoumise a le plus grand nombre d’abonnés sur Youtube, 730 000 avec il l’utilise depuis longtemps, même hors campagne électorale. Marine le Pen est aussi une des pionnières sur Facebook. Déjà dans les années 90 le Front National était un des rares partis à avoir son site internavec. Plus récemment Eric Zemmour a aussi pleinement utilisé les réseaux pour faire naître son mouvement « Reconquête ».
Tous essaient aujourd’hui de créer ou carrément s’introduire dans des groupes Watsapp ou Telegramm afin d’y faire partager leurs messages entre le plus grand nombre possible d’internautes.
La majorité des jeunes en âge de voter ne s’informe que sur les réseaux
Les candidats à l’assaut des réseaux sociaux
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