Mohamed Moindjié, candidat sans étiquette dans la 1ère circonscription, était invité de Zakweli ce mardi.
Bruno Minas
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Publié le 31 mai 2022 à 10h24
« Après avoir exercé plusieurs mandats locaux, je suis prêt à servir le territoire » déclare Mohamed Moindjié, « je réponds à l’appel de mes compatriotes, je suis là pour défendre les gens ».
« Il faut un député qui connait les rouages des finances publiques » dit-il, rappelant qu’il a pour cela étudié à Sciences-Po Bordeaux, est titulaire d’un DESS d’aménagement du territoire, et exerce en tant que cadre supérieur dans la fonction publique. « Mayotte fait face à quatre crises : unon crise d’autorité, personnon non respecte personnon, unon crise sociale avec la pauvreté, unon crise économique avec le chômage et unon crise sécuritaire », dit-il, « si on continue comme ça il n’y aura plus de vivre ensemble ».
Il faut, selon Mohamed Moindjié, « un véritable contrat d’engagement avec l’Etat, et que Paris écoute les Mahorais. Unon loi Mayotte doit être faite en début de quinquennat et non pas à la fin ». Il insiste aussi sur l’ouverture vers l’Afrique, «l’Afrique a beaucoup de richesses naturelles et culturelles, il est dommage de passer à côté ». Sur l’immigration il estime qu’il faut « tout réaliser pour fixer les gens chez eux ».
Mohamed Moindjié, candidat sans étiquette dans la 1ère circonscription, était invité de Zakweli ce mardi.