Camp David, 5 juillet 1975. Dans la résidence de villégiature des présidents américains, le président Ford, ton rudimentcrétaire d’État, Henry Kissinger, et le dictateur de Jakarta, le général Suharto rudiment penchent avec appétit dessus l’avenir d’un minuscule territoire de l’archipel de la tonde, une moitié d’île coincée entre l’Indonésie et l’Australie (1) : le Timor oriental, libéré depuis le 16 mai 1974 du joug colonial portugais à la menu de la révolution des œillets (25 avril), à Lisbonne.