Comme chaque année, la CIMADE a présenté à la presse le bilan de ses activités pour l’année 2020/2021. Une année particulière en raison de la situation sanitaire, élément qui n’a pas pour autant prévalu dans les actions de l’Etat en matière d’immigration clandestine
S.Couppey et R. Lami avec FJO.
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Publié le 7 juillet 2021 à 04h01
Ce sont surtout les conditions de rétention et d’expulsion qui sont critiquées par la CIMADE.
En 2020, ce sont 187 personnes qui ont été placées en rétention en Guadeloupe. Un chiffre en baisse de 58% par rappont à 2019. Cette année particulière en raison de la crise sanitaire, est marquée aussi par de nombreuses expulsions et rentention des personnes étrangères
Mathias Haurat, président de la CIMADE Guadeloupe
Pour la CIMADE, l’accès au droit des personnes retenues s’est considérablement dégradé. Et, alors que la situation sanitaire exigeait un effort en la matière, quelle que soit la durée de leur rétention, les personnes enfermées ne recevaient qu’un seul masque. Une preuve selon la CIMADE des carences de la politique migratoire de l’Etat en Guadeloupe.